La FSU va tenir son prochain congrès en février 2016 au Mans.
Chaque section départementale doit tenir son propre congrès préalablement. Pour cela deux périodes sont possibles : soit en décembre 2015, ou bien janvier 2016.
Le conseil fédéral départemental de Loire-Atlantique a donné mandat au bureau de décider après concertation des composantes locales de déterminer une période de deux jours soit en début de deuxième quinzaine de décembre, soit en tout début janvier. Le congrès se tiendra à Nantes, a priori, pour des raisons financières. Les dates et lieux seront au plus tard précisés début septembre.
Un changement de procédure électorale départementale
Depuis sa création statutaire en 1993, notre section départementale n’organise pas de vote spécifique d’orientation. Elle n’a pas voulu ce faisant encourager un mode de crispation des débats internes, ni une exclusion des tendances les plus petites en scores électoraux qui ne pourraient constituer de listes complètes. Nous nous sommes dotés en congrès fondateur de « principes » de détermination des instances départementales que nous actualisons. Notre mode de désignation consiste à répliquer au plan départemental le vote national d’orientation émis au sein de chaque syndicat national. Nous en déduisons la composition des instances entre deux congrès. Cela a l’avantage de simplifier le nombre de votes à émettre mais l’inconvénient de ne découvrir qu’à posteriori qui va siéger au conseil fédéral et au bureau fédéral.
Pour le mandat 2016-2018, le conseil fédéral du 8 juin a décidé d’aller vers un principe électoral remanié en testant le scénario qui suit.
Il est proposé – après accord entre la tendance École Émancipée et le courant Unité et Action – de mettre en place une liste UA, EE et hors tendances, ouverte à d’autres composantes telle Émancipation si au plan local c’est possible. Cette liste commune reposera sur une motion d’orientation locale affirmant des principes partagés sur un syndicalisme de transformation sociale, ancré dans la construction interprofessionnelle avec les UD de Loire-Atlantique. Des principes forts sur la parité, la prise en compte de la section fédérale des retraités, des sections locales, seront portés. Un groupe de travail de 6 camarades sera mis en place pour élaborer cette liste et la motion sera elle écrite au plus tard début juillet pour arrêt de la liste au CDFD de septembre.
Cette volonté de changement est justifiée par une conception du syndicalisme globalement partagée mais ne niant pas nos différences dans des choix d’action ou parfois d’analyses. Nous n’en déduisons pas pour autant que nous sommes dans l’opposition. Nous ne cherchons pas non plus à « figer » des équilibres de tendances, d’autant que nous ne supposons pas de grandes variations sur ce sujet. La volonté est d’afficher une conception syndicale commune portée dans la fédération. Nous proposons de tester ce principe avec nos camarades en nous orientant vers une liste d’une cinquantaine de noms (titulaires et remplaçant-e-s) élu- e-s pour toute la mandature afin de composer le collège des « tendances » qui sera à parité avec le collège des représentant-e-s des syndicats nationaux.
Didier HUDE