DE LA MORALE, DE LA JUSTICE, ET DE LA PIRE DES POLITIQUES
Catherine TUCHAIS
Catherine TUCHAIS
La retraite par points doit s'appliquer en 2025. Jean-Paul Delevoye présentera ses conclusions sur le projet de réforme à la mi-juillet, après un rapport d'étape en mai, afin que le gouvernement lance le débat parlementaire en septembre.
Le mercredi 12 juin, le Premier Ministre a affirmé que « l'acte II du quinquennat sera celui de la justice sociale » : nous sommes donc rassuré·es !
Agnès Buzin, ministre en charge des retraites, a présenté l'ossature de ce qui sera la grande réforme par points. En réalité, une période anxiogène commence, surtout pour les futur·es retraité·es de la prochaine décennie.
La concertation s'est achevée sans la moindre présentation de projections des pensions dans le nouveau système.
En l'absence de simulations, la FSU révèle ses propres chiffres, calculés à partir des régimes existants (agirc arco). Certes, on pourra nous objecter que ces chiffres ne seront véritablement valables que pour des personnes dont on calculerait complètement la pension dans un système par points, c'est à dire dans plusieurs dizaines d'années au vu des modalités de transition prévues. Il n'empêche, la baisse drastique des pensions qu'induit un système par points est significative, inquiétante et de nature à renforcer notre opposition à la réforme en préparation.
Pour la FSU, les discussions qui s'ouvrent sur une nouvelle réforme des retraites ne peuvent pas être synonyme de dégradation ni d'abandon du code des pensions mais bien d'amélioration. Pour la FSU, les discussions qui s'ouvrent sur une nouvelle réforme des retraites ne peuvent pas être synonyme de dégradation ni d'abandon du code des pensions mais bien d'amélioration. C'est ce qu'elle porte et s'engage à défendre. Un quatre pages pour débattre.
Dans un contexte de remise en cause par le gouvernement des instances de dialogue social et de marginalisation du rôle des organisations syndicales, la FSU se félicite de la participation des personnels de l'Éducation nationale. Avec une augmentation de plus de 6 300 voix pour la FSU par rapport aux élections de 2014, les électeurs et électrices de l'Éducation ont ainsi renouvelé leur confiance à la FSU.
La FSU reste sans conteste la première fédération de l'Éducation nationale.
Catherine TUCHAIS
Didier HUDE
Marcel Le Bronze