La FSU, avec la CGT et Solidaire, est présente cet après-midi au côté du mouvement de la jeunesse pour le climat car le monde syndical, dans son ensemble, est impacté par le nécessaire combat d’une transition écologique urgente. Les réchauffements et dérèglements climatiques n’épargnent aucun territoire. Les incendies meurtriers en Australie, aux États-Unis, en Europe se multiplient sans que l’humain.e puisse s’y opposer. Les sécheresses en Afrique et en Asie poussent des milliers de personnes à migrer, à chercher un eldorado européen incertain et bien souvent égoïste.

Partout dans le monde, des travailleur·euses sont soumis à des pollutions professionnelles inacceptables tant dans l’agriculture avec les pesticides et autres produits en ides que dans les entreprises de textiles, de cimenterie…

Pour l’intersyndicale, donner plus de pouvoir aux travailleur·euses garantirait une prise de conscience affranchie des logiques de profits qui écrasent la nécessité écologique. Cette dernière est largement atteignable car les solutions existent et certaines déjà appliquées. Il est important de relocaliser la production, de créer des emplois en lien avec la transition écologique. Il faut donner aux services publics les moyens d’y participer en créant des postes dans les ministères concernés : environnement, écologie, travail. Les agent.es des services publics peuvent être les garant.es de cette transition en faisant respecter les lois, en travaillant au plus près des entreprises et des salarié-es concerné.es. La crise économique actuelle peut être un formidable atout pour avancer dans cette nécessaire transition mais malheureusement, l’énième plan de relance gouvernemental préfère satisfaire le MEDEF en supprimant l’impôt sur la production plutôt que de lancer un vrai plan pluriannuel pour la transition écologique.

Le président Macron ne s’est pas fait que des Amish en insistant sur la nécessité de la 5G alors que la convention citoyenne climat en doutait fortement. Nous avons un exemple concret du double discours permanent du locataire de l’Elysée. Et nous savons pertinemment qui du citoyen ou du capitaliste l’emporte à la fin. La 5G n’est qu’un moyen supplémentaire pour permettre aux actionnaires des entreprises de communication de s’enrichir toujours plus sans se soucier des risques sanitaires et de l’impact écologique.

Il est donc de notre responsabilité citoyenne, syndicale, sociétale de nous emparer des questions écologiques et de faire de la transition écologique une priorité. C’est aussi le sens du collectif « Plus jamais ça » initié par quatre organisations syndicales dont la FSU et quatre associations. Réfléchir collectivement à un monde d’après écologique, égalitaire, équitable afin de réduire les inégalités sociales est une nécessité et une alternative aux politiques libérales menées depuis trop longtemps.