Nous sommes des millions à refuser la retraite à 64 ans couplée à 43 annuités de cotisation, à nous opposer à cette réforme rétrograde et brutale, écrite par et pour le MEDEF et celles et ceux qui préfèrent le capital au travail.
Ce projet s’attaque aux précaires, aux femmes, aux carrières incomplètes, aux métiers pénibles, aux travailleur·euses. Il organise l’appauvrissement des futur·es retraité·es et la paupérisation de la population.
Pour nous l’imposer, le gouvernement ment ! Le déficit temporaire annoncé est largement compensé par les milliards des fonds de réserve. Et d’autres solutions sont possibles. Une réforme dite sociale doit améliorer le quotidien des travailleur·euses et non l’empirer. La FSU revendique le retour à l’âge de 60 ans avec 37,5 annuités. Cette revendication est atteignable tant les leviers pour l’atteindre sont nombreux : augmentation généralisée des salaires, égalité salariale Femmes-Hommes, augmentation des cotisations salariales et patronales, maintien dans l’emploi des senior·es …
Notre mobilisation unitaire doit entraîner un réel partage des richesses pour que chaque travailleur·euse ne meure pas au travail avant sa retraite ou qu’iels profitent d’une retraite méritée.
Il est important que dès ce soir, d’autres perspectives de mobilisations soient annoncées comme il est important que localement, des initiatives voient le jour. Alors, à partir d’aujourd’hui, toutes et tous ensemble, construisons un mouvement social pour nos droits et pour notre système de retraite.
La mobilisation d’aujourd’hui, appelée par l’ensemble des organisations syndicales, nous engage à poursuivre et créer un mouvement d’ampleur de grèves et de manifs, inscrit dans la durée, jusqu’au retrait de ce projet inique et inutile. Mais la question est posée : ce gouvernement veut-il entendre le pays ou veut-il prendre la responsabilité d’un blocage des productions, des distributions et des services publics ?
Emploi, salaires, retraites… Bonne année camarades, et qu’elle soit celle de nos victoires !
