13 mai 2025 : mobilisation pour la Fonction publique, pour les agents et les agent·es
Le 13 mai, toutes et tous en grève : Rendez-vous à Nantes à 10h30 devant le Conseil départemental de Loire-Atlantique et à à saint Nazaire à 11h devant la Mairie
Le 13 mai, toutes et tous en grève : Rendez-vous à Nantes à 10h30 devant le Conseil départemental de Loire-Atlantique et à à saint Nazaire à 11h devant la Mairie
Les organisations syndicales de la fonction publique CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires, UNSA constatent et condamnent l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des rémunérations dans la fonction publique dans un contexte d’inflation encore soutenue. Il est urgent d’ouvrir sans délai des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires, notamment en revalorisant le point d’indice, dans une situation d’effondrement du niveau des rémunérations des agent·es publics...
L’ensemble des organisations syndicales ont claqué la porte lors de la réunion salariale dans la Fonction publique pourtant très attendue par l'ensemble des agent·es. Le dégel de 1,5% du point d'indice est loin d’être à la hauteur et les autres propositions sont soit retardées dans le temps soit ne relèvent que de l’indemnitaire pour quelques un·es. [...]
Pour la FSU, seul un mécanisme d’indexation de la rémunération indiciaire sur les prix doit être à l’ordre du jour ! Une telle mesure aurait comme avantage d’assurer le niveau des pensions des collègues partant à la retraite. En outre, ceci contribuerait à maintenir l’unité de la Fonction publique qui est aujourd’hui interrogée par le caractère non général de ces mesures.
La FSU considère ces mesures comme insuffisantes et appelle le gouvernement à revoir sans délai sa copie.
La FSU continue d’intervenir pour gagner une vraie revalorisation à la hauteur de la cherté de la vie et de la reconnaissance du travail et de l’engagement de tous les personnels de la Fonction publique pour l’intérêt général et au service du plus grand nombre.
L’inflation galopante a déclenché de nouveau une revalorisation légale du SMIC au 1er mai. Le gouvernement a choisi une nouvelle fois de ne pas revaloriser la valeur du point d’indice et de relever le minimum fonction publique au niveau du SMIC en le portant à l’indice 361 (1 750,86 euros bruts). Une telle politique aboutit à un tassement généralisé des rémunérations.
Désormais, 14 échelons de la catégorie C et 3 échelons de la catégorie B sont rémunérés à l’indice minimum Fonction publique.
Participez avec la FSU à la campagne Nouvel Élan pour les services publics !
La FSU soutient les revendications des salarié-es de la RATP en grève le 10 novembre à l’appel d’une large intersyndicale et invite l’ensemble des secteurs professionnels à se mobiliser par des actions diversifiées pour obtenir des mesures générales d’augmentation des salaires. La FSU appelle en particulier à participer aux rassemblements unitaires, avec la CGT et Solidaires, d’ores et déjà programmés dans les départements le 10 novembre.
La FSU rappelle la légitimité des revendications salariales de tous les travailleurs·euses du privé comme du public dans le contexte d’inflation vécu par tou·tes. La FSU souligne, dans la situation sociale et économique du pays, l’importance de construire les conditions d’un mouvement social d’ensemble pour gagner une augmentation significative des salaires dans tous les secteurs d’activité. C’est un enjeu de juste partage des richesses.
En France, à temps de travail équivalent l’écart de salaire entre les femmes et les hommes est de 15,8%. Selon Eurostat, cet écart s’est même renforcé de 1,3 % en dix ans et place notre pays en 23ème position, soit presque 3 points en dessous de la moyenne européenne. Symboliquement, à partir de ce vendredi 4 novembre, les femmes travaillent « gratuitement » jusqu’au 31 décembre.
La situation inédite d’augmentation rapide du coût de la vie appelle des mesures d’une toute autre ampleur que celles prises jusqu’à présent par le gouvernement. La loi dite « pouvoir d’achat » votée cet été se contente de poser quelques rustines et, à travers les exonérations de cotisations, ampute le salaire socialisé. Dans la fonction publique, la revalorisation de 3,5% de la valeur du point d’indice est en deçà de l’urgence à relever l’ensemble des rémunérations de 10% au moins pour préserver les conditions de vie de tou·tes les agent-es publics, et un plan pluriannuel de rattrapage des pertes subies. De même pour les retraité-es, les 4% de revalorisation des pensions ne correspondent pas à l’inflation, la dégradation de la situation des retraité-es se poursuit. [...]
La FSU appelle à participer massivement à la journée de grèves et manifestations du 29 septembre dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle à laquelle appellent la CGT et l’Union syndicale Solidaires.
Les organisations syndicales de la fonction publique ont obtenu que le ministre de la fonction publique annonce enfin une revalorisation du point d’indice. Pour autant, les 3,5 % annoncés sont très en deçà de l’inflation, pour l’instant à 5,2% et annoncée très prochainement à 7%.
Après un quinquennat entier qui s’est acharné à maintenir le point gelé, cette augmentation ne saurait compenser les pertes ni réparer les conséquences lourdes pour les conditions de vie d’un grand nombre de personnels, en particulier les bas salaires et les plus précaires.
La situation inédite d’augmentation rapide du coût de la vie, cumulée à la dégradation résultant de 12 années de quasi-gel du point appelle pourtant une mesure d’une toute autre ampleur, avec une revalorisation d’urgence immédiate de 10% au moins pour préserver les conditions de vie de tou-tes les agent-es publics, et un plan pluriannuel de rattrapage des pertes subies.
Pour la FSU, la situation impose une négociation sur l’ensemble des grilles de rémunération et de carrière intégrant de nécessaires mesures pour permettre en particulier d’atteindre l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Depuis 10 ans, les gouvernements successifs, quelle que soit leur couleur politique, n’ont cessé de vouloir réduire la part des dépenses publiques, d’où une pression sur les traitements des fonctionnaires, de la Fonction publique d’État comme territoriale.