Du 1er au 8 décembre, le vote pour les représentant·es FSU est un vote d’action pour nos revendications, pour défendre et promouvoir les services publics, pour s’opposer aux politiques brutales de destruction des droits et des solidarités dictées par les logiques de profits, et pour combattre le racisme et la xénophobie.
Éducation, Justice, Culture, Intérieur, Jeunesse et Sport, Enseignement supérieur et Recherche, Environnement, Agriculture, Travail, Affaires Étrangères et collectivités territoriales : les militant·es de la FSU font vivre un syndicalisme qui privilégie avec patience et ténacité l’unité et l’intervention des personnels sans lesquelles aucune avancée n’est possible. Dans chaque ministère, les enjeux sont importants pour la FSU.
Ainsi se construisent depuis la rentrée, des actions unitaires pour les salaires car les mesures arrêtées cet été – augmentations des salaires pour les fonctionnaires et des pensions – sont largement insuffisantes au regard de l’inflation et après quasiment 20 ans de gel du point d’indice. Des mouvements de grève dans les entreprises ont arraché des hausses de salaires. Il reste à construire dans la Fonction Publique en lien avec les mobilisations interprofessionnelles des actions pour revaloriser nos salaires et rendre attractif nos métiers.
Ainsi se construisent à l’éducation nationale, les mobilisations qui se succèdent pour s’opposer au projet de démantèlement de la voie professionnelle scolaire au profit de l’apprentissage patronal, projet qui augmente le nombre de semaines de stages, réduit les enseignements et entend calquer l’offre de formation sur les seuls besoins prétendument évalués des bassins d’emploi. Un projet qui nous concerne toutes et tous car il poursuit le dessein d’une école sans ambition, une école du tri social, brutalisée par l’obsession de la réduction de la dépense publique « quoi qu’il en coûte ». Il y a, pour la FSU, un enjeu sociétal à faire échouer ce projet car il préfigure l’école de demain basée sur un système scolaire à plusieurs vitesses qui pénalisera bien davantage les élèves issu·es des milieux défavorisés. Le nouveau ministre poursuit l’oeuvre de son prédécesseur, supprimant 2000 postes d’enseignant·es à la rentrée 2023 et refusant toujours par exemple de sortir les AESH de la précarité. Lors de son dernier conseil national, la FSU a appelé à multiplier les initiatives unitaires. Elle propose aussi la construction, avec les personnels et les autres organisations, d’une journée de grève unitaire en janvier dans l’Éducation, sur les salaires, les moyens et les conditions de travail.
Ainsi se construit l’action contre une réforme des retraites lourde de menaces de régressions des solidarités et du niveau des pensions, notamment pour les femmes. Le projet gouvernemental est une attaque inacceptable : reporter l’âge de départ à 65 ans et allonger la durée de cotisation sont des mesures contre les travailleur·euses. L’intersyndicale nationale regroupant l’ensemble des organisations est unanimement contre ce projet et, en cette période, c’est une bonne nouvelle. La FSU travaille à poursuivre l’unité avec ces organisations, qui devra mobiliser les salariés dans l’action dès janvier.
Le vote pour des candidat·es FSU est la garantie d’une défense pugnace, efficace et transparente des personnels par la première fédération de l’éducation qui peut retrouver sa place de première de la Fonction Publique d’Etat.
Dans chaque service, collectivité, établissement ou école, votons et invitons à voter FSU pour renforcer le syndicalisme de transformation sociale à même de porter nos revendications, défendre nos métiers et agir pour une société plus juste et plus égalitaire et contre toutes les discriminations.
Céline PELLA et Bernard VALIN