DEVOIR DE CONFINEMENT N’EST PAS DEVOIR DE SILENCE
Catherine TUCHAIS et Bernard VALIN
Catherine TUCHAIS et Bernard VALIN
La crise sanitaire oblige au respect de mesures de protection afin de contenir la propagation du virus covid-19. Elle met aussi en évidence les points de faiblesses de notre système sanitaire et social engendrés par des politiques qui se suivent entraînant la fermeture de lits d’hôpitaux et les suppressions d’emplois de soignant·es. De nouveaux déserts médicaux ou saturations d’accès aux soins sont vérifiables et fréquents sur la région des Pays de la Loire. Pour tenter d’éviter l’engorgement du service public de santé, les mesures barrière contre la propagation du covid-19 sont indispensables, mais ne peuvent suffire.
Les éléments de langages de la Présidence et du gouvernement empruntent désormais au langage guerrier.
Mais la solidarité nationale indispensable n’a rien à voir avec l’union sacrée. L’affirmation présidentielle laissant entendre qu’il s’apprêtait à changer certaines de ses orientations doit être appréhendée avec lucidité, sans procès d’intention et sans naïveté.
Communiqué des organisations syndicales FSU, SGEN-CFDT, FO, SNTRS-CGT, FERC-sup CGT, SUD Education de l'Université de Nantes.
Ce dossier vise deux objectifs :
- prendre le temps de l’analyse et de l’argumentation des motifs qui nous conduisent à demander la suspension du SNU,
- proposer dans le cadre d’une réflexion partagée, un autre projet d’engagement citoyen.
La note rédigée par EPA-FSU (Syndicat unitaire de l’Éducation populaire, de l'action sociale socioculturelle et sportive) vise deux objectifs :
- prendre le temps de l’analyse et de l’argumentation des motifs qui nous conduisent à demander la suspension du SNU,
- proposer dans le cadre d’une réflexion partagée, un autre projet d’engagement citoyen.
Cette note est dense, mais elle aspire à ouvrir le débat partout où il peut exister, pour porter une alternative ambitieuse, dans le prolongement scolaire et non pas paramilitaire. Elle se veut constructive et respectueuse pour porter une autre ambition éducative.
Depuis le 5 décembre, aux côtés de bien d’autres secteurs, nous luttons contre la casse de notre système de retraite. Le gouvernement reste sourd à nos revendications légitimes et, à l'université, maintient sa volonté de renforcer la précarité, les inégalités entre établissements et la compétition généralisée au travers de la Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR).
Nous, personnels mobilisés de l’Université de Nantes, appelons à rejoindre le mouvement des universités et labos en lutte, à cesser tous travaux à partir du 5 mars et à faire de ce jour le point de départ de la construction de l’université que nous voulons.