COMMUNIQUÉ DU 24 MARS 2020
La crise sanitaire oblige au respect de mesures de protection afin de contenir la propagation du virus covid-19. Elle met aussi en évidence les points de faiblesses de notre système sanitaire et social engendrés par des politiques qui se suivent entraînant la fermeture de lits d’hôpitaux et les suppressions d’emplois de soignant·es. De nouveaux déserts médicaux ou saturations d’accès aux soins sont vérifiables et fréquents sur la région des Pays de la Loire. Pour tenter d’éviter l’engorgement du service public de santé, les mesures barrière contre la propagation du covid-19 sont indispensables, mais ne peuvent suffire.
Les éléments de langages de la Présidence et du gouvernement empruntent désormais au langage guerrier.
Mais la solidarité nationale indispensable n’a rien à voir avec l’union sacrée. L’affirmation présidentielle laissant entendre qu’il s’apprêtait à changer certaines de ses orientations doit être appréhendée avec lucidité, sans procès d’intention et sans naïveté.