L’ensemble des organisations syndicales ont claqué la porte lors de la réunion salariale dans la Fonction publique pourtant très attendue par l’ensemble des agent·es. Le dégel de 1,5% du point d’indice est loin d’être à la hauteur et les autres propositions sont soit retardées dans le temps soit ne relèvent que de l’indemnitaire pour quelques un·es.
L’ensemble des agent·es verront le point d’indice augmenter de 1,5% au 1er juillet 2023 et, en janvier 2024, bénéficieront d’une attribution de 5 points d’indice supplémentaires. La moyenne d’augmentation sera de 2,5% dans un contexte d’inflation de 5,1%. Pour les agent.es des catégories C et B, passé.es aujourd’hui sous le niveau du SMIC, une attribution supplémentaire, jusqu’à 9 points d’indice, viendra compléter les échelons aujourd’hui au minimum FP. Ceci aboutira à des carrières affichant une augmentation de 34,46 euros brut sur 12 ans pour les catégories C et de
19,69 euros bruts en 4 ans pour les catégories B. Une prime pouvoir d’achat en « one shot » sera versée à la moitié des agents mais soumise au bon vouloir des employeurs publics dans la Fonction publique territoriale.
Pour la FSU, seul un mécanisme d’indexation de la rémunération indiciaire sur les prix doit être à l’ordre du jour ! Une telle mesure aurait comme avantage d’assurer le niveau des pensions des collègues partant à la retraite. En outre, ceci contribuerait à maintenir l’unité de la Fonction publique qui est aujourd’hui interrogée par le caractère non général de ces mesures.
La FSU considère ces mesures comme insuffisantes et appelle le gouvernement à revoir sans délai sa copie.
La FSU continue d’intervenir pour gagner une vraie revalorisation à la hauteur de la cherté de la vie et de la reconnaissance du travail et de l’engagement de tous les personnels de la Fonction publique pour l’intérêt général et au service du plus grand nombre.