Extraits des textes votés au congrès national de Clermont-Ferrand en 2019.

La FSU revendique la revalorisation rapide de la valeur du point d’indice
dans le cadre d’un plan de rattrapage des pertes de pouvoir d’achat.

Développer l’attractivité de la Fonction publique

Le manque d’attractivité croissant de nombreux métiers de la Fonction publique ne fait plus débat.

Pour un déroulement des carrières uniforme

Depuis 2016, la situation des carrières a évolué avec PPCR. Des avancées, certes insuffisantes, ont été obtenues pour plusieurs catégories d’agent·es. Elles sont d’ordre indiciaire et de carrière, ont permis à tous les agent·es une revalorisation ainsi qu’un traitement plus équitable de leurs carrières. (…) La FSU inter- vient dans toutes les discussions pour que les critères de départage assurent l’égalité de traitement et que les volumes de promotions soient augmentés. La FSU continue de revendiquer une revalorisation des agent·es de la Fonction publique par l’intermédiaire des grilles de carrière et de la valeur du point d’indice, seules garanties contre l’arbi- traire. Le déroulement de carrière doit être fluide et se faire sur un rythme unique le plus favorable sans obstacle de grade où chaque agent·e a vocation à dérouler sa carrière sur au moins 2 grades et doit pou- voir atteindre l’indice terminal du corps ou cadre d’emploi à la fin d’une carrière complète

La FSU s’oppose à l’orientation du gouvernement qui souhaite donner une place plus importante au « mérite » dans l’avancement

Rémunérations

Les politiques d’austérité récurrentes et le développement de pratiques managériales d’individualisation, selon le « mérite » ou à la performance, rendent les rémunérations des fonctionnaires de moins en moins lisibles et de plus en plus inégalitaires. Les avancées du protocole PPCR sont encore trop limitées. Ce ne peut être qu’une première étape qu’il faut poursuivre et amplifier. D’autant que les mesures positives (revalorisation des grilles et du point d’indice) sont contrecarrées par le gel du point, le jour de carence, la CSG mal compensée, l’allongement du calendrier déjà trop étalé des revalorisations prévues par le protocole PPCR.

Revaloriser la valeur du point d’indice

La FSU revendique la revalorisation rapide de la valeur du point d’indice dans le cadre d’un plan de rattrapage des pertes de pouvoir d’achat accumulées depuis 2000. Celle-ci doit appuyer son indexation sur les prix et sur l’attribution uniforme de points additionnels sur l’ensemble de la grille indiciaire pour redonner de l’attractivité aux carrières de la Fonction publique. La FSU exige des négociations salariales annuelles qui permettent une réelle progression du pouvoir d’achat.

La reconstruction de la grille

La FSU revendique la poursuite de la revalorisation des échelles de rémunération et de leurs amplitudes, une revalorisation significative des catégories C et B et l’alignement des corps « petit A » sur l’échelle indiciaire A-type. Une politique de requalification ambitieuse des emplois et de promotion des personnels est nécessaire pour tenir compte de l’évolution des métiers et des qualifications mises en œuvre.

Indemnitaire

La FSU revendique l’harmonisation des indemnités et de leurs montants pour les intégrer dans le traitement ; la revalorisation des rémunérations doit d’abord se faire par l’indiciaire et les indemnités se limiter à l’exercice de sujétions parti- culières.

ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE
Les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes persistent en particulier parce que les femmes exercent plus souvent à temps partiel ou interrompent leur activité (95 % des congés parentaux). Pour les personnels dans cette situation, la vitesse d’avancement au sein des grilles en est ralentie doublement : du fait d’exercice à taux réduit mais aussi parce que le regard de l’évaluateur en est modifié. La FSU revendique la revalorisation des filières sur le principe « à travail de valeur égale, salaire égal ». Le développement de la politique indemnitaire pénalise particulièrement les femmes du fait de l’exercice de fonctions différentes ou d’une moindre reconnaissance de leur « mérite ».