Jusqu’à aujourd’hui, la région des Pays de la Loire (toutes collectivités confondues) a toujours été en première ligne pour aider les structures culturelles à vivre et à développer la culture, que ce soit par :

  • des festivals (Hellfest, les 3 continents…),
  • des réseaux de musées,
  • des scènes théâtrales ou musicales
  • des lieux particuliers (maison Julien Graq qui accueille des auteurs par la volonté de l’écrivain),
  • des programmes de recherches,
  • des aides aux artistes (toutes expressions confondues),
  • des aides aux associations…
  • et de nombreuses aides indispensables à la survie non seulement des structures mais des personnes qui les font vivre ou qui font vivre d’autres personnes.

Aujourd’hui, Christelle Morançais, la présidente de la région Pays de la Loire, semble avoir décidé de façon unilatérale, sans concertation avec les acteurs du milieu culturel, d’opérer des coupes franches dans le budget de la culture.

Le vote du budget qui aura lieu le 19 décembre devrait décider 100 millions d’euros d’économie (alors que le gouvernement demandait 40 millions…). Cette mesure devrait affecter tout le milieu culturel de la région et mettre en danger beaucoup de structures actuelles, comme la maison Julien Graq.

Rachida Dati demande des efforts aux collectivités pour l’accès à la culture, avec une priorité affichée pour la ruralité. On peut donc s’étonner d’un lâchage aussi grossier de la part d’une présidente de conseil régional ayant appartenu au même parti que la ministre avant de rallier « Horizons ».

Le milieu culturel local, très inquiet à juste raison, s’insurge actuellement et a mis en ligne une pétition

Voir aussi :

Alerte sur la culture en Pays de la Loire : la Maison Julien Gracq sonne l’alarme

Christelle Morançais tape dur sur la culture et annonce 100 suppressions de postes à la Région et 100 millions d’euros d’économies

Et sur X, le message de Christelle Morançais :

La culture serait donc un monopole intouchable ? Le monopole d’associations très politisées, qui vivent d’argent public (…) Mais je m’interroge : quelle est la pérennité d’un système qui, pour exister, est à ce point dépendant de l’argent public (y compris venant de collectivités dont les compétences légales en matière de culture sont très limitées) ; et à plus forte raison quand cet argent public n’existe plus ?