Dans notre pays 1,2 million de travailleuses et de travailleurs vivent avec moins de 918 € par mois. Leur travail ne les protège pas de la pauvreté, notamment pour celles et ceux qui travaillent à temps partiel ou alternent des périodes de travail précaire et de chômage.

Alors que l’inflation s’élève autour de 6% sur un an, particulièrement sur des produits de première nécessité et que cette situation pèse sur les vies quotidiennes de toutes et tous, le résident de l’Élysée vient encore souffler sur les braises de la division et de la culpabilisation de celles et ceux qui sont les plus fragiles.

En effet au programme parlementaire des projets législatifs, figure une nouvelle réforme de l’assurance chômage plus régressive que la précédente, durcissant encore davantage les conditions d’indemnisation.

Que dire encore du spectre d’une nouvelle contre-réforme des régimes de retraites annoncée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale ? La retraite ne doit pas redevenir l’antichambre de la mort pour les salarié.es confrontés aux pénibilités de l’exercice de leurs professions.

C’est dans ce contexte socialement tendu, avec 10 millions de Français sous le seuil de pauvreté, que le sommet de l’État nous annonce « la fin de l’abondance et de l’insouciance ». Pourtant jamais auparavant dans l’histoire de notre économie, les actionnaires et grands patrons n’avaient tiré autant de superprofits de notre travail, autant creusé les inégalités et autant retiré de moyens aux services publics.

Les mesures annoncées dans le cadre du paquet « loi pouvoir d’achat » ne sont pas de nature à satisfaire les citoyen·nes tant elles ne règlent pas le problème de fond qui est que dans notre pays le travail ne paie pas et que les emplois précaires et les salaires bas affaiblissent le financement de notre système solidaire de protection sociale.

L’urgence climatique réclame une politique à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux et non pas en réponse aux attentes du marché et aux demandes des actionnaires.

Pour toutes ces raisons, les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires appellent le monde du travail, la jeunesse, les retraités à se mobiliser le 29 septembre 2022 par la grève et la manifestation et réaffirment la nécessité d’une réelle revalorisation du SMIC, au-delà de son augmentation automatique due à l’inflation et de manière générale réaffirment le besoin d’augmenter significativement les salaires, les pensions et les minimas sociaux.

AUGMENTEZ LES SALAIRES PAS LA MISÈRE !

TOUS ET TOUTES EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION JEUDI 29 SEPTEMBRE 2022
RENDEZ-VOUS DEVANT LA GARE DE SAINT-NAZAIRE A 10h00