Une nouvelle fois, nous votons un budget en déficit pour réaffirmer au MESR que nous n’avons plus les moyens de remplir nos missions de service public de façon digne, pour les étudiants et pour les personnels. Si nous soutenons aujourd’hui la présidence pour ce nouveau bras de fer dans le dialogue de gestion qui doit continuer, nous ne soutenons pas la politique de Nantes Université qui nous mène dans l’impasse :
- la création de l’établissement expérimental (EPE) et l’obtention de l’Isite NExT permettent d’avoir des financements complémentaires mais seulement pour des projets et des postes de contractuels. L’obtention de l’Isite masque la pauvreté de l’établissement en affichant des crédits qui ne peuvent pas être utilisés pour créer les postes statutaires nécessaires.
- pour faire face au manque d’enseignants, de nouveaux projets d’hybridation des formations sont mis en place à marche forcée avec comme objectif non dit de diminuer les coûts de la masse salariale et comme conséquence de dégrader les conditions de travail des enseignants et des personnels, déjà très malmenés
- les nouveaux statuts de Nantes Université, la mise en place des lignes de gestion, des CSA (comités sociaux d’administration)… ont conduit à diminuer la part des élus dans les conseils et à mettre à mal la participation des personnels à la politique de l’établissement,
- enfin, la politique de ressources humaines et des salaires entraînent des conditions de travail dégradées : manque de postes, recours aux contractuels et aux vacataires du fait du financement par projet, primes faibles et réorganisation importante faite à marche forcée dans l’EPE.
> Le site de la liste Ensemble pour le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche.