Nantes, le 26/04/24

Les organisations syndicales CGT 44, FO 44, FSU 44, Solidaires 44 et les associations Attac 44, Libre pensée 44 et AFPS 44 dénoncent la remise en cause de la liberté d’expression par le gouvernement.

La condamnation d’un militant CGT, la convocation de plus de mille militant-es dont des hommes et femmes politiques pour avoir émis des propos sur le conflit israélo-palestinien qui déplaisent au gouvernement sont des décisions qui n’ont pas de place dans notre démocratie. L’assimilation de ces paroles critiques à de l’apologie du terrorisme relève d’une volonté d’intimidation et donc de musellement des idées d’opposition. La mise en cause d’un militant de Sud éducation suite à ses propos sur la police procède du même processus de répression.

Les organisations syndicales CGT 44, FO 44, FSU 44, Solidaires 44 et les associations Attac 44, Libre pensée 44 et AFPS 44 condamnent cette dérive autoritaire qui vise à criminaliser toutes les voix qui s’élèvent pour exiger un cessez-le-feu à Gaza, la fin des massacres et des bombardements des populations civiles, l’arrêt du génocide du peuple palestinien et la cessation des livraisons d’armes par la France en Israël. Elles demandent l’arrêt immédiat des convocations et l’abandon des poursuites.