En dépit des nombreuses démarches entreprises : contacts des services sociaux (rectorat, département), interpellation du préfet (vendredi dernier à Nantes), rassemblements et communiqués de presse (articles ci-dessous), constitution de cagnottes, accompagnement des familles dans leurs démarches et déplacements… des familles scolarisées dans les écoles de Saint-Nazaire sont toujours sans domicile fixe.

Mercredi 20, jour des enfants, une famille de l’école Léon Blum se retrouvait pour la 4e fois à la rue, avant de pouvoir en soirée rejoindre à nouveau un hébergement d’urgence en hôtel (sans possibilité donc de se préparer à manger), attribué jusqu’à mercredi prochain. Pour cela, le directeur a dû, une fois de plus appeler en catastrophe l’adjointe au Maire et les services d’urgence…

A 16H mercredi nous étions, tous syndicats et organisations réunis à l’initiative du CUS (collectif urgence sociale) pour un échange de plus d’une heure avec la presse. Une dizaine de familles sont à la rue sur le bassin nazairien : parents isolés, travailleurs ou retraités modeste, personnes en attente de régularisation… Avec très souvent des enfants, privés de leur droits à un toit et de leur droit à l’éducation dans de bonnes conditions.

Une audience est prévue le lundi 25/11 à 16h30 avec le sous-préfet et la directrice de la DDTES (Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités de Loire-Atlantique) pour obtenir le logement de ces familles à la rue.

La FSU, syndicat de transformation sociale, qui défend le droit à l’éducation et à la dignité humaine, appelle avec les associations et syndicats membres du CUS, à un large rassemblement dès 16h15 pour soutenir cette demande.