Si dans les textes les élèves doivent pouvoir bénéficier de 3 séances d’éducation à la vie affective et sexuelle par an, seulement 15 à 20% en bénéficient réellement du CP à la terminale, et évidemment encore moins en maternelle, où cette thématique doit également être abordée: les nouveaux programmes vont d’ailleurs très largement dans ce sens.

En effet si les enseignant·es sont frileux·ses à aborder ces notions par manque d’informations quant aux contenus, par peur des réactions des élèves mais aussi de leurs parents, souvent effrayé·es par le mot « sexualité ».

A la FSU il nous a paru indispensable de donner les moyens et les outils à nos collègues enseignant·es, AESH, ATSEM pour mettre en place cette éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle dans nos classes.

Ces appréhensions sont certes légitimes mais doivent être levées : si cette éducation à la vie affective et sexuelle demande une préparation et une anticipation, elle permet dès le plus jeune âge d’introduire les notions d’intimité et de consentement, et de prévenir ainsi les violences sexuelles qui interviennent la plupart du temps dans le cercle familial proche, ainsi que prévenir pour les élèves plus agé·es les infections sexuellement transmissibles et les grossesses non désiré·es.
C’est donc dans ce cadre que la FSU de Loire-Atlantique propose un stage sur l’éducation à la vie affective relationnelle et sexuelle le jeudi 7 novembre 2024, en présence de l’association Iki Iki, association  » qui met l’art, la culture et le jeu au service de la santé affective et sexuelle des enfants et des adolescents. »