À l’appel des organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires de Loire-Atlantique, toutes et tous en grève le 29 septembre !
Pour la hausse des salaires et des pensions et l’amélioration des conditions de travail.

La colère gronde en Europe occidentale. Les grèves se succèdent au Royaume-Uni, en Belgique, le mécontentement social grandit face à l’explosion des factures énergétiques. Ce constat de colère est partagé en France car les mesures gouvernementales annoncées sur le pouvoir d’achat, la transition écologique, les services publics ne répondent pas à aucune des crises que nous vivons.

En cette période de hausse de l’inflation, la revalorisation de 3,5 % de la valeur du point d’indice pour les fonctionnaires ne suffit pas et ce faible geste est marqué du sceau du mépris car l’urgence est d’augmenter l’ensemble des rémunérations de 10% au moins tout de suite pour préserver les conditions de vie de tou·tes. Pour les retraité·es, il s’agit de la même logique court-termiste et en deçà des réalités. La hausse de 4 % de revalorisation des pensions ne correspond pas à l’inflation et à la baisse de pouvoir d’achat subie ces dernières décennies. Les négociations dans les entreprises aboutissent à des hausses salariales très en deçà des problèmes de vie chère rencontrés par les travailleur·euses.

Il est urgent que le gouvernement d’E Borne abandonne son logiciel néolibéral et accepte que l’amélioration des conditions de vie des Français·es passe par des mesures fortes telles que la hausse des salaires, un réel partage des richesses, une autre politique fiscale. Il est urgent que les superprofits des multinationales du secteur énergétique soient taxés comme cela se passe dans de nombreux pays européens. La politique incantatoire du gouvernement est un échec total comme l’était précédemment celle du ruissellement. Il est urgent, dans le cadre de justice sociale, de rétablir l’ISF, de remonter le taux de l’impôt sur la production et de taxer les dividendes.

Cette urgence, le gouvernement ne l’entend et préfère plutôt réformer une énième fois l’assurance chômage, toujours plus désastreuse pour les privé·es d’emploi et les travailleur·euses. Et pour bien comprendre que les salarié·es paieront la crise actuelle, il joue sa musique habituelle de réforme des retraites en exigeant de travailler plus longtemps.

Cette rentrée sociale est aussi marquée par la dégradation des conditions de travail dans tous les domaines: pénurie de chauffeur·euses de car, classes sans enseignant·es, secteurs en tension faute de main d’œuvre, menaces toujours présentes sur des missions de

services publics avec externalisation envisagée … Les mouvements sociaux se succèdent depuis le 1er septembre : ATSEM, énergie, santé. Une intersyndicale nationale regroupant l’ensemble des organisations syndicales revendique de meilleures conditions de travail et de l’accompagnement de la transformation des métiers pour répondre aux enjeux environnementaux plutôt qu’une nouvelle réforme de l’assurance chômage durcissant les règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi.

Les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires appellent l’ensemble des travailleur·euses à être en grève et à se mobiliser le 29 septembre 2023 pour revendiquer des hausses de salaire, un monde d’après de justice et de progrès sociaux.

  • Châteaubriant, 10h30, devant le théâtre de verre

  • Nantes, 10h30, devant la préfecture

  • Saint-Nazaire, 10 h, devant la gare SNCF